Tout Est Dans Les Chiffres... *SPÉCIAL EN FRANÇAIS*

Tout est dans les chiffres - enfin, dit-on!
Il est difficile d'argumenter avec les faits, c'est indéniable, surtout lorsque le tout est appuyé sur des quantifications bel et bien vérifiables - ou que l'on arrondit au plus gros chiffre près, juste question de ne pas verser trop personnel...
Nombre d'artistes font de même, question d'arrondir leurs chiffres bien personnels, et d'atteindre le maximum de gens dans un auditoire jamais assez vaste, semble-t-il... D'autres le font parce que leurs chansons sont axées sur les chiffres - cela impressionne, cela rehausse l'ampleur et l'envergure, autant de la star que de la portée de la chanson elle-même...!

Et il est toujours bon de voir les choses en grand - ou dans leur ensemble, en fait - puisque nous ne sommes pas seuls sur cette fichue de planète après tout et, qu'on le veuille ou pas, on s'affecte tous les uns les autres, à chaque fichue journée qui passe...!

Les "chansons à chiffres" les plus optimistes auront, bien sûr, à coeur de présenter le tout sous le plus beau jour - loin, très loin du concept de surpopulation qui sévit de nos jours!

Et puis - les "stars" de la chanson d'hier n'avait rien à foutre de ces préoccupations - plus de fous sur la planète ne voulait dire qu'une seule chose pour eux: plus d'acheteurs potentiels pour leurs disques!

En 1974, le spectre de la surpopulation n'était pratiquement pas envisageable, en plus, alors...

Et c'est là que nous commencerons notre survol, avec chiffres à l'appui...!



Mireille Mathieu avait une certaine fixation sur les nombres -

Ça commence tout d'abord avec un MILLIER de COLOMBES...

Puis ça monte en crescendo vers un MILLION d'ENFANTS...
(Elle avait le sens des priorités au plus haut de sa carrière, La Mireille...! Faut le dire...)

Plus bonasse (beaucoup plus) le Québécois qui chantait presque en même temps que la Mathieu -mais à l'autre bout de l'Atlantique- parlait, lui, tout banalement d'un million de GENS - pas juste des enfants, mais les gens en général. Bof.




Nicola Ciccone parle, pour sa part de DEUX contre SIX MILLIARDS...
Ça ressemble à une histoire farfelue du Capitaine Bonhomme - ou à une aventure rocambolesque de Bob Hope? Peu importe...




Le mot de la fin (du monde?) revient à Daniel Bélanger ici - car s'il nous ressasse les SIX MILLIARDS encore, il le fait dans la bonne perspective: non pas dans une pseudo-opposition romantico-euphorique à la Ciccone mais plutôt solidement ancrée dans la réalité de la SOLITUDE:



SIX MILLIARDS
SIX MILLIARDS DE SOLITUDES -
SIX MILLIARDS, ÇA FAIT BEAUCOUP...


BEAUCOUP TROP de chiffres -
et d'âmes qui languissent...


Mais, Daniel - c'est SEPT MILLIARDS maintenant!